VIH/SIDA : des agents du DIS et de UNPOL formés comme Pairs Educateurs

23 avr 2009

VIH/SIDA : des agents du DIS et de UNPOL formés comme Pairs Educateurs

Abéché; 17 Avril 2009 --La Section VIH/SIDA de la MINURCAT a formé, du 14 au 18 avril 2009, au Commissariat du Détachement intégré de Sécurité (DIS) d'Abéché, 35 agents du DIS et 4 membres de la Police des Nations unies (UNPOL) comme Pairs Educateurs en VIH/Sida. Ceux-ci ont acquis des connaissances sur la problématique du VIH/SIDA, les dépendances (alcool, drogues etc. sources de contamination au VIH/SIDA), les comportements à risque, les techniques du pair éducateur, le processus de mise en œuvre de l'éducation par les pairs éducateurs, les violences sexuelles, la communication pour le changement de comportement, la stigmatisation et la discrimination.

La formation a été assurée par le Dr Claude Bandama de l'ONUCI, avec l'appui des formateurs des sections VIH/SIDA, Genre et Droits de l'Homme de la MINURCAT. A noter que 18 participants se sont faits volontairement tester au VIH /SIDA à la fin de la formation.

L'Officier des Opérations UNPOL du Commissariat du DIS d'Abéché, Yélénéké Kodjo Katanga a souligné que cette formation s'est inscrite dans le cadre du renforcement des capacités des participants en matière du VIH/SIDA et devrait leur permettre de sensibiliser les autres pour qu'ils changent de comportement en ce qui concerne le VIH/SIDA.

Pour Rémadji Ngarikor Ngaradal, Chef de la Section Santé du DIS d'Abéché et un des participants à la formation, comme pairs éducateurs, ils ont l'obligation de transmettre les connaissances acquises aux autres. Par exemple, ils peuvent conseiller sur l'utilisation des préservatifs que certains considèrent déjà contaminés par le VIH/SIDA et sur le dépistage des femmes en grossesse pour mieux garantir la vie de leur enfant s'il s'avère qu'elles sont séropositives.

Quant au Colonel Mahamat Salim Haggar, Commissaire du Détachement intégré de Sécurité d'Abéché, tout en remerciant la MINURCAT pour avoir organisé cette formation à l'attention des agents du DIS, il a fait observer que la question de sécurité n'est pas seulement limitée aux menaces par les armes. Elle touche aussi le domaine de la santé. Aussi a-t-il appelé les participants à transmettre les connaissances acquises sur le VIH/SIDA, non seulement, à leurs collègues de la sécurité mais également à la population civile, partout où ils se trouveront.